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traitement des déchets - Page 2

  • Clermont Communauté et Angers Loire Métropole ont choisi un traitement innovant des déchets pour préserver l'environnement et réduire les coûts

    Le projet de construction d'un incinérateur de déchets ménagers à Clermont-Ferrand a suscité de fortes oppositions de la part de la majorité des professionnels de la santé (lettre des 531 médecins clermontois en rappel ci-dessous), mais aussi de nombreux élus et d'associations citoyennes.

    Hormis les dangers pour la santé publique et pour l'environnement, l'enquête publique a démontré que le projet d'incinérateur Vernea/VALTOM n'était pas conforme au Plan Départemental d'Elimination des Déchets ménagers et que par ailleurs, ce projet était en totale inadéquation avec les besoins de la population, en matière de traitement des déchets et de démographie, évolutifs, mais également en termes de coût.

    A la demande du Préfet, Clermont Communauté a présenté, en août 2007, le projet alternatif OPHRYS : Pour_une_gestion_citoyenne_des_dechets.pdf

    Schéma comparatif des projets Vernea/VALTOM et OPHRYS : Clermont Presentation projet OPHRYS 04.04.08.pdf

    Lettre des 531 médecins clermontois :http://www.airpur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=153&Itemid=10

    Biopole d'Angers Loire Métropole : remplacement dès 2010 de l'incinérateur actuel des Roseraies par un projet innovant de retraitement des déchets. Après plusieurs années de réflexion et débat, en lien notamment avec les riverains et les associations proches de l'environnement, ce choix illustre surtout un choix politique, dit le président d'Angers Loire Métropole. Ce choix s'appuie sur de nouvelles technologies comme le traitement mécano-biologique et la méthanisation pour produire du gaz naturel et du compost pour agir en faveur de l'environnement et du développement durable. Le principe retenu consiste tout d'abord à diminuer la quantité de déchets à traiter, en développant les initiatives de prévention et la collecte sélective.

    Pourquoi et comment : http://www.angersloiremetropole.fr/index.php?id=9067

  • Incinérateur : 3 villes du 37 l'ont déjà refusé ...

    Ballan Miré est l'une des 3 villes, avec Saint-Pierre des Corps et Neuillé-Pont-Pierre à s'être opposée à la construction d'un incinérateur sur son territoire.

    Lire le courrier adressé par l'association ADEB (Association pour la Défense de l'Environnement en Ballan Miré) au nom des habitants, associations, médecins, élus de la ville au Président de la Commission d'Enquête en 2004 : ADEB L PdtComm d'Enquete Ballan Miré.pdf

    Paragraphe qui intéressera particulièrement les Chinonais, dont l'incinérateur actuel (20.000 tonnes par an) sévit depuis une vingtaine d'années à seulement 50 mètres de l'Hôpital Rabelais avec ses nombreux patients résidents de longue durée, sa maternité et la Clinique Jeanne d'Arc, et qui se voient aujourd'hui imposer la construction d'un nouvel incinérateur, d'une capacité de 40.000 tonnes par an, sur le même site :

    L’article 3 de l’arrêté du 20 septembre 2002 relatif aux installations d'incinération et de co-incinération de déchets précise que le choix du site doit tenir compte, entre autres, de la proximité immédiate d’établissement de santé. Le site de Ballan est situé à 2 km au nord-ouest du centre de rééducation cardio-vasculaire de Bois Gibert, alors qu’il est acquis que le risque est maximal à moins de 5 km d’un incinérateur.

    Neuillé-Pont-Pierre A Neuillé, les habitants et associations ont fait réunion publique et envahi le conseil qui, devant la force des contestations, a dû voter contre l'implantation de l'incinérateur.

    Le saviez-vous ? Petit historique récent du projet d'installation d'un incinérateur de déchets ménagers en Indre et Loire.

    En 2003, trois sites pour l'installation d'un incinérateur de déchets ménagers sont proposés sur Ballan-Miré, Saint-Pierre-des-Corps et Neuillé-Pont-Pierre.

    En 2004, le plan est soumis à enquête publique. Toutes les communes pressenties refusent l'incinérateur. La question empoisonne la campagne des cantonales : les Verts et le PS signent un moratoire sur l'incinérateur.

    En 2005, le département est désormais chargé du suivi du plan (départemental pour l'élimination des déchets). En février, les associations de défense de l'environnement lancent un recours administratif.

    En 2006, on projette l'extension des décharges de la Baillaudière, à Chanceaux-près-Loches, puis celle de Sonzay… de quoi enfouir les déchets non recyclables jusqu'en 2025.

    En 2008, tombée en sommeil, la question de l'incinérateur refait mollement surface pour les élections. Le projet d'incinérateur à Chinon remet le feu aux poudres.

    Source : La NR du Centre Ouest : http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=37&num=99229

  • Lettre ouverte aux habitants du canton de Chinon 10.11.08

    Elue en mars 2008 comme conseillère générale du canton de Chinon, j’ai été invitée par Jean-Pierre Duvergne, Président du SMICTOM du Chinonais, à participer à une réunion du groupe de travail et de suivi composé d’élus, d’acteurs institutionnels, de représentants de l’Etat, de riverains et de quelques membres du SMICTOM, où nous a été présenté le projet de nouvelle unité de valorisation énergétique. J’ai donc rapidement discuté de ce sujet avec Claude Roiron, Présidente du Conseil Général, le suivi du Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) étant une des missions de notre collectivité territoriale.

    Lors de la visite de l’actuel incinérateur le 11 octobre dernier, en compagnie entre autres d’Alain Kerbriand-Postic, Vice-Président du Conseil Général chargé du développement durable, et de moi-même, Claude Roiron a reçu une délégation de manifestants opposés au projet. Elle a souligné la nécessité de réviser le Plan Départemental et indiqué que le Conseil Général s’y emploierait dans les prochains mois. Le Conseil Général, comme il en est de sa compétence, organisera une série de réunions - débats avec les associations et la population, dans le cadre de la procédure de révision du Plan Départemental.

    C’est pour cela qu’aujourd’hui, tout en respectant la décision du SMICTOM du Chinonais votée à la quasi-unanimité en 2006 de renouveler l’installation actuelle et alors que la procédure d’appels d’offres est en cours pour désigner l’entreprise chargée de construire cette installation, je demande à Jean-Pierre Duvergne de surseoir à cette décision afin de permettre au Conseil Général d’organiser les débats dans les conditions les meilleures et les plus équitables possibles.

    Christiane Rigaux
    Vice-Présidente du Conseil Général d’Indre et Loire, le 10 novembre 2008

  • Plate-forme nationale du corps médical pour le Grenelle de l'environnement

    Les sept propositions du corps médical en matière de santé-environnementale

    Il est à souligner que dans ses 7 propositions, le corps médical place la menace "incinérateur" en haut de ses préoccupations en matière de santé publique et notamment, de la santé des enfants, les plus vulnérables.

    La proposition n°2 demande que soit institué :

    "un moratoire concernant la construction de nouveaux incinérateurs d'ordures ménagères (I.O.M.) et la délivrance des autorisations de coïncinération, en vertu du principe de précaution inscrit dans la Charte de l'Environnement (art. 1 et 5), incorporée depuis mars 2005 au préambule de notre Constitution.

    Les expertises scientifiques actuelles révèlent que de très nombreuses substances toxiques de type CMR (cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques) s'échappent des I.O.M. et que l'incinération émet des gaz à effet de serre. Favoriser la prépondérance des solutions alternatives au traitement des déchets ménagers, ayant un impact minimum sur la santé publique, en réduisant les déchets à la source, en favorisant le tri sélectif et le recyclage, le compostage et la méthanisation des fermentescibles, et le stockage ultime sécurisé est donc essentiel.

    Le parc français d'I.O.M. est toujours le plus important d'Europe. Notre pays accuse un retard technologique considérable dans ce domaine.

    L'éventail des solutions alternatives, créatrices de nouveaux emplois, existe déjà sous la forme d'unités de gestion et de traitement en France (3 unités*) et surtout dans d'autres Etats membres de l'Union européenne, notamment l'Espagne, les Pays-Bas et l'Autriche. Il correspond à l'orientation des mesures actuellement proposées par la Commission européenne, l'incinération ne devant rester qu'une solution de dernier recours."

    Participants à l'élaboration de la Plate-forme nationale du corps médical : Comité de soutien de l'Appel de Paris, Comité Développement Durable en Santé (C2DS), Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF), Conseil National de l'Ordre des Médecins (CNOM), Coordination Nationale Médicale Santé Environnement (CNMSE), Enseignants des Universités de Strasbourg, Paris et Montpellier, Fédération des Médecins de France (FMF).

    * En France, longtemps décriées et montrées du doigt par les lobbies de l’incinération, plusieurs Unités de Traitement mécano-biologique et de Valorisation des Déchets (UTVD), utilisant ces alternatives, ont été construites (Launay-Lantic (Côtes d’Armor), Varennes-Jarcy (Essonne), Beaucaire (Gard), Lille-Calais (Nord)] ou sont en cours de construction [Cavaillon (Vaucluse), Saint Maximin (Var), Montpellier Garosud (Hérault), alors que de très nombreuses autres unités existent notamment en Espagne (construction de plusieurs dizaines d’unités depuis 2000), en Allemagne (55 unités) et en Autriche (16 unités). Source : Expertise nationale du GESDI sur les alternatives à l'incinération des déchets ménagers à l'usage des élus et des administrations ARTAC 17.09.07

    Lire l'ensemble des propositions de la plate-forme (2 pages) : pdf_Propositions_grenelle_sante_env_070905.pdf"